FRAGMENTS
PAQUITA — RAGGA DANCEHALL — NEGRO SPIRITUAL
ECOLE ( 2016 )
représentations :
— 8 et 9 juin 2016 ( 20h )
— Théâtre de la Maison du Peuple de Millau
représentations :
— 8 et 9 juin 2016 ( 20h )
— Théâtre de la Maison du Peuple de Millau
réalisation
création costumes
Hélène Bertrand & Silva Ricard
atelier couture
Juliette Gonzalez , Marie-Lou Delmas , Hélène Bertrand , Silva Ricard , ainsi que Marie-Yvonne Fritschy , Nadine Gonzalez et Rosy Bittonti.
lumières
Frédéric Salvat , Yannick Muret et l'équipe technique du Théâtre
vidéo Pascal Marty
photos représentations © domimartin.com
affiches, photos coulisses Marlène Ricard
remerciements
Mr le Maire Christophe Saint-Pierre , les Services techniques de la Mairie , à Mme et Mr Duchêne de la mégisserie Alric , ainsi qu'à toutes les personnes qui contribuent à la réussite de cette soirée.
" Je remercie avec beaucoup d'affection Marine Fritschy, danseuse et professeur DE , ainsi que les Associations millavoises : Danse Passion , Country 12 , Lo Gantieirelo. " - SILVA
Hélène Bertrand & Silva Ricard
atelier couture
Juliette Gonzalez , Marie-Lou Delmas , Hélène Bertrand , Silva Ricard , ainsi que Marie-Yvonne Fritschy , Nadine Gonzalez et Rosy Bittonti.
lumières
Frédéric Salvat , Yannick Muret et l'équipe technique du Théâtre
vidéo Pascal Marty
photos représentations © domimartin.com
affiches, photos coulisses Marlène Ricard
remerciements
Mr le Maire Christophe Saint-Pierre , les Services techniques de la Mairie , à Mme et Mr Duchêne de la mégisserie Alric , ainsi qu'à toutes les personnes qui contribuent à la réussite de cette soirée.
" Je remercie avec beaucoup d'affection Marine Fritschy, danseuse et professeur DE , ainsi que les Associations millavoises : Danse Passion , Country 12 , Lo Gantieirelo. " - SILVA
I PAQUITA
Acte II
adaptation chorégraphique
Silva Ricard , en collaboration avec Agnès Peladan
d'après la version chorégraphique de Pierre Lacotte,
créée en 1846 par Joseph Mazilier et Marius Petipa, à l’Opéra de Paris.
livret Pierre Foucher et Joseph Mazilier
musique
Edouard Marie Deldevez et Ludwig Minkus ( version réalisée par David Coleman ).
Chorégraphie revisitée en 1847 , 1881 et 1896 : par Marius Petipa , au Théâtre Impérial de St-Pétersbourg.
Chorégraphie revisitée en 2001 : par Pierre Lacotte , à l’Opéra de Paris.
historique
Ballet pantomime tenant de la danse mais également du théâtre de mouvement ( la scène dans le repère d'Inigo relève quasiment du film muet ) cette alliance d'éléments hybrides , jugée inopportune par certains , apporte pourtant au spectacle toute sa richesse et sa magnificence . Paquita est un ballet pétillant , haut en couleurs et riche en formes , un univers resplendissant , nous sommes dans le factice décoratif , l'esthétique du ballet dramatique propre au XIXème siècle , et le spectacle grâce à sa beauté raffinée arrive à se hisser au rang de véritable poésie chorégraphique.
C'était sans doute ainsi que la France voyait l'Espagne à l'époque où le pays fut occupé par les troupes napoléoniennes et , un an après Giselle , Paquita abandonne cette fois les thèmes surnaturels des ballets blancs pour exploiter complètement celui de la couleur locale en répondant à la soif d'exotisme de la période romantique marquée alors par les voyages des peintres et des écrivains en terre espagnole , première approche de régions plus lointaines.
adaptation chorégraphique
Silva Ricard , en collaboration avec Agnès Peladan
d'après la version chorégraphique de Pierre Lacotte,
créée en 1846 par Joseph Mazilier et Marius Petipa, à l’Opéra de Paris.
livret Pierre Foucher et Joseph Mazilier
musique
Edouard Marie Deldevez et Ludwig Minkus ( version réalisée par David Coleman ).
Chorégraphie revisitée en 1847 , 1881 et 1896 : par Marius Petipa , au Théâtre Impérial de St-Pétersbourg.
Chorégraphie revisitée en 2001 : par Pierre Lacotte , à l’Opéra de Paris.
historique
Ballet pantomime tenant de la danse mais également du théâtre de mouvement ( la scène dans le repère d'Inigo relève quasiment du film muet ) cette alliance d'éléments hybrides , jugée inopportune par certains , apporte pourtant au spectacle toute sa richesse et sa magnificence . Paquita est un ballet pétillant , haut en couleurs et riche en formes , un univers resplendissant , nous sommes dans le factice décoratif , l'esthétique du ballet dramatique propre au XIXème siècle , et le spectacle grâce à sa beauté raffinée arrive à se hisser au rang de véritable poésie chorégraphique.
C'était sans doute ainsi que la France voyait l'Espagne à l'époque où le pays fut occupé par les troupes napoléoniennes et , un an après Giselle , Paquita abandonne cette fois les thèmes surnaturels des ballets blancs pour exploiter complètement celui de la couleur locale en répondant à la soif d'exotisme de la période romantique marquée alors par les voyages des peintres et des écrivains en terre espagnole , première approche de régions plus lointaines.
argument
Dans la province de Saragosse , occupée par les armées napoléoniennes , Paquita , une jeune fille de noble famille , enlevée dans son enfance par des gitans , sauve d’un complot criminel Lucien d’Hervilly , un jeune officier français . Après de nombreuses péripéties mélodramatiques , l’histoire trouve son dénouement ( Acte II ) lors d’un bal donné par le Gouverneur Don Lopez de Mendosa : les coupables sont arrêtés , tandis que Paquita , découvrant le secret de sa naissance , peut épouser son bel officier. distribution Marine Fritschy ( Paquita ) Rayan Diallo ( Lucien d'Hervilly ) solos : Alice Heintz , Romane Barthelemy , Raphaël Maury Rachid Belhasna ( Gouverneur Don Lopez ) Valérie Février ( femme du Gouverneur ) classes : Eveil à Avancé figurants : danseurs des associations Millavoises : Danse Passion , Country 12 & Lo Gantieirelo |
II RAGGA DANCEHALL
chorégraphie Emilie Gonzalez
percussionniste Aminata Kaba
percussionniste Aminata Kaba
III HOMMAGE À ALVIN AILEY
Danses & musiques afro-américaines en hommage à l'oeuvre chorégraphique d'Alvin Ailey.
adaptation chorégraphique Silva Ricard
professeur adjoint Agnès Peladan
percussionniste Aminata Kaba
affiche, photos coulisses Marlène Ricard
photos représentations © domimartin.com
adaptation chorégraphique Silva Ricard
professeur adjoint Agnès Peladan
percussionniste Aminata Kaba
affiche, photos coulisses Marlène Ricard
photos représentations © domimartin.com
ALVIN AILEY Company
Aucune compagnie américaine ni aucun chorégraphe venu des Etats-Unis n’aura atteint un aussi vaste public qu’Alvin Ailey avec ses danseurs . Actuellement encore , le « Alvin Ailey American Dance Theater » peut faire salle comble , n’importe où dans le monde , alors que la plupart des compagnies contemporaines , ou classiques , ont bien du mal à les remplir.
Un dynamisme irrésistible , d’excellents danseurs , et surtout un répertoire , un style qui ont trouvé leur originalité à partir des bases classiques et des danses traditionnelles noires , voilà ce qui explique , pour une bonne part , une telle réussite . Ailey a su toucher le public de la danse académique sans pour autant utiliser le langage avec lequel le plus souvent on s’adresse à lui.
De ce fait , il a gagné un autre public , à qui il a appris à voir autrement des danses qu’il croyait liées exclusivement au music-hall ou à des spectacles folkloriques . Comme Ailey lui-même , les danseurs de la compagnie ont presque tous reçu une formation multiple , allant du classique aux claquettes , en passant par le jazz , et souvent le folklore.
La danse afro-américaine n'a cessé , depuis l'époque coloniale jusqu'à nos jours , d'inventer et de se transformer.
Riche de ses racines africaines auxquelles s'ajouteront des éléments européens dans une créolisation progressive , l'ensemble de ces danses nées le plus souvent en dehors des théâtres ou des scènes officielles , et dont la plupart a séduit le monde entier , forme un héritage inestimable de la culture des Amériques . Cette histoire est indissociable de celle de la musique afro-américaine , elle est également celle d'un combat pour l'égalité et la justice.
Un dynamisme irrésistible , d’excellents danseurs , et surtout un répertoire , un style qui ont trouvé leur originalité à partir des bases classiques et des danses traditionnelles noires , voilà ce qui explique , pour une bonne part , une telle réussite . Ailey a su toucher le public de la danse académique sans pour autant utiliser le langage avec lequel le plus souvent on s’adresse à lui.
De ce fait , il a gagné un autre public , à qui il a appris à voir autrement des danses qu’il croyait liées exclusivement au music-hall ou à des spectacles folkloriques . Comme Ailey lui-même , les danseurs de la compagnie ont presque tous reçu une formation multiple , allant du classique aux claquettes , en passant par le jazz , et souvent le folklore.
La danse afro-américaine n'a cessé , depuis l'époque coloniale jusqu'à nos jours , d'inventer et de se transformer.
Riche de ses racines africaines auxquelles s'ajouteront des éléments européens dans une créolisation progressive , l'ensemble de ces danses nées le plus souvent en dehors des théâtres ou des scènes officielles , et dont la plupart a séduit le monde entier , forme un héritage inestimable de la culture des Amériques . Cette histoire est indissociable de celle de la musique afro-américaine , elle est également celle d'un combat pour l'égalité et la justice.
BIOGRAPHIE Alvin Ailey ( 1931 Texas - 1989 NY ) compte parmi les danseurs et chorégraphes afro-américains les plus réputés. La mère d'Alvin Ailey déménage à Los Angeles lorsqu'il est âgé de 12 ans et c'est lors d'une représentation scolaire d'un ballet de la compagnie du Ballet russe de Monte-Carlo qu'il tombe amoureux de la danse, notamment grâce à son amie d'enfance Carmen De Lavallade qui le pousse à étudier avec Lester Horton qui devient son mentor. Après la mort de ce dernier, il se forme à la danse jazz par Katherine Dunham, Martha Graham, Doris Humphrey et José Limón, mais reste insatisfait de ces techniques.
Alvin Ailey décide alors de fonder sa propre compagnie de danse à New York en 1958, l’ « Alvin Ailey Dance Theater », composée uniquement de danseurs noirs, mais qui, depuis, a toujours intégré quelques Blancs. " Je n’ai jamais eu aucune exclusive à cet égard " aimait à dire Alvin Ailey. Il donne son premier spectacle le 30 mars 1958 en mettant déjà en avant des techniques extrêmement dynamiques et athlétiques. L'une des pièces marquantes de début de carrière est "Blues Suite". Il devient un chorégraphe réputé à travers le monde et très prolifique. Il créa pas moins de 79 ballets tout au long de sa vie avec la Alvin Ailey American Dance Theater, qui devient progressivement l'une des plus importantes compagnies de danse à New York. La compagnie transmet aujourd'hui encore la mémoire d'Alvin Ailey, en présentant des chorégraphies de son répertoire ou des nouveaux projets. Grâce à sa compagnie, Alvin Ailey réussit le pari de populariser la danse contemporaine par l'intermédiaire des nombreuses tournées nationales ou internationales, financées par le secrétariat d'état américain. En 1987, il reçoit un American Dance Festival Award pour l'ensemble de sa carrière. |
L'OEUVRE d'Alvin Ailey représente une aventure absolument unique à notre époque. Il a réussi à imposer, sur les bases d’une compagnie noire, et sans jamais renier cet aspect de sa sensibilité, un style largement éclectique, sans exclusive, extrêmement personnel, fondé sur une compréhension remarquable des musiques les plus diverses, et une profonde intelligence de leur rapport avec la spécificité du mouvement de ses danseurs. Sans jamais faire de prosélytisme, sans tomber non plus dans un quelconque obsession religieuse, il a également su imprégner la plupart de ses ballets d’une expression venue directement de la profonde culture religieuse des Noirs américains et de leurs pratiques culturelles. Sa compagnie lui survit et continue ses éternels voyages, porteuse de ce message étonnant, dont l’actualité est plus que jamais brûlante.
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REVELATION demeure l’ouvrage emblématique du style Ailey et de la compagnie, et reste l’un des ballets les plus attachants de l’époque contemporaine.
Cette oeuvre est beaucoup plus qu’un manifeste en faveur de la race noire. C’est une vraie déclération d’amour à ses frères, dans le contexte d’une générosité poétique, imaginative, chaleureuse, débordante de rythmes, de charme et d’émotion. « Revelation » est un ballet difficile à danser, avec une alternance quasiment académique de solos et d’ensembles, et la perfection de ses structures a beaucoup contribué au succès qui est toujours le sien. |
© Gérard Mannoni . Ces documents et archives historiques sont proposés sauf avis contraire des ayants-droit et dans ce cas seraient retirés aussitôt .